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Oser une étreinte éphémère avec une amie d’enfance

Cela faisait des années que j’attendais ce moment. Ma femme était déjà à la retraite depuis deux ans, et maintenant c’était mon tour. Enfin ! J’avais toujours aimé mon travail, ce n’était pas le problème. Mais après quarante ans passés à vivre en ville et non loin de l’océan, j’avais besoin de retrouver le calme des montagnes où j’étais né. Elles me manquaient. Elles m’avaient toujours manquées.

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Là où notre couple s’est soudé en tant d’années

Suzanne, ma chère et tendre, était Brestoise. C’est dans sa ville que nous nous étions connus lorsque que j’étais venu pour mes études, il y a bien longtemps. C’est dans sa ville que nous avons trouvé du travail, et c’est à moins de cinq kilomètres du lieu où elle a grandi que nous avons résidé pendant plus de trente ans.

La ville nous plaisait, nous y avions tous nos amis, et même moi je devais admettre que vivre à côté de l’océan était agréable. Mais nous avions décidé il y a bien longtemps que lorsque nous prendrions notre retraite, nous irions vivre dans un petit village perdu dans les Alpes. Ce fut ainsi que nous décidions d’acheter une maison à Ceillac, dans le Queyras. Le coin où j’avais grandi, l’endroit où je voulais passer ma retraite.

La vie d’un couple rapidement acclimaté à sa nouvelle ville

Les choses avaient bien changé ces dernières années, et la vallée s’était modernisée. Après le choc initial, nous nous y sommes faits et avons même rapidement apprécié d’avoir à disposition la grande majorité des plaisirs modernes. Ma femme était ravie, elle qui avait peur de ne plus pouvoir faire son shopping en ligne et qui s’imaginait déjà devoir aller chercher l’eau dans un puits.

Moi aussi, je me sentais heureux. L’endroit était magique, et il nous avait fallu seulement quelques semaines pour renouer contact avec les gens du coin, et nous avions une vie sociale active.

Nous avions eu de la chance, dès notre arrivée nos voisins vinrent nous souhaiter la bienvenue, et je reconnus immédiatement Joséphine, une amie d’enfance. Le temps avait passé et nous avions tous les deux bien changé, mais il ne nous fallut qu’un instant pour renouer contact.

Repenser à la belle Joséphine, mon fantasme d’adolescent

Joséphine et moi, nous avions été incroyablement proches pendant des années. Nous nous connaissions depuis l’âge de quatre ou cinq ans. Nous avons joué ensemble, nous avons exploré les environs ensemble, nous avons fait nos conneries d’ado ensemble…

En grandissant, évidemment que j’ai été attirée par la jolie brune plantureuse qu’elle était devenue. Mais nous étions amis, et tous les autres garçons la convoitaient. Je savais bien que je ne pouvais lutter contre ceux qui étaient plus âgés et avaient une voiture pour l’emmener jusqu’en ville voir un film au cinéma.

Alors je me contentais de son amitié, et le soir, seul dans mon lit, elle hantait mes fantasmes d’adolescent.

Lorsque je suis parti poursuivre mes études et qu’elle est restée, les liens se sont rompus. Il n’y avait pas d’e-mails ou de téléphones portables à l’époque, et garder le contact était bien plus difficile qu’aujourd’hui. Nous nous sommes écrits souvent les premiers mois. Puis les lettres sont devenues moins fréquentes…

Sympathiser chaleureusement avec nos voisins sans arrière-pensée

Pendant que j’épousais Suzanne et me faisais une nouvelle vie à Brest, Joséphine était restée au village. Elle fit la connaissance de Martin, un médecin venu de Marseille pour reprendre l’unique cabinet de la région. Ils se marièrent, et eurent deux enfants qui ont quitté le coin dès qu’ils l’ont pu pour répondre aux sirènes de la vie citadine.

Je me liais rapidement d’amitié avec Martin, avec qui je partageais un amour profond de la randonnée. Plusieurs fois par semaine nous partions vadrouiller dans les vallées environnantes, nous délectant de la nature et des paysages. Lorsque nous rentrions, nos femmes nous attendaient souvent avec un excellent repas sur la table.

Nous ouvrions alors une bouteille de vin, et nous passions plusieurs à discuter tous ensemble. La vie était belle, nous étions heureux.

Je ne m’imaginais pas que les choses pouvaient changer.

Suzanne et moi avions mis notre appartement de Brest en location, histoire de compléter un peu notre retraite et de rembourser notre nouveau crédit immobilier. Lorsque nos locataires nous contactèrent pour nous dire qu’ils souhaitaient déménager, nous décidions de saisir l’occasion et de rentrer pour une semaine ou deux. Cela nous permettrait de revoir les amis, et surtout de trouver de nouvelles personnes pour louer notre appartement. Et puis, l’océan nous manquait un peu de temps en temps.

Accepter de laisser notre fidèle compagnon pour quelques temps…

En venant ici, nous avions adopté un magnifique chiot. Affectueux, joueur, c’était une petite merveille. Ce qui n’était pas prévu c’est qu’il n’arrêtait pas de grandir. Il atteint rapidement le poids respectable de 50 kilos. Il était bien élevé et ne faisait pas de difficultés, mais il avait besoin d’espace et d’exercice.

Ici, il avait tout ce dont il avait besoin, mais nous savions que ce serait difficile de l’emmener avec nous à Brest. Les douze heures de voiture risquaient de se faire très longues, aussi bien pour lui que pour nous. Et une fois sur place, qu’allait-il faire dans un trois pièces, lui qui était habitué à avoir des hectares de montagne pour courir ?

C’est Martin qui proposa de s’occuper de Roby pendant que nous étions partis, et l’idée nous parut excellente. Nous savions que Joséphine et lui allait en prendre bien soin, et Martin était ravi d’avoir quelqu’un pour l’accompagner en balade pendant mon absence.

Tout semblait donc parfait. Et puis vint le moment de laisser Roby…

Des retrouvailles intimes qui nous replongent des années en arrière

Je l’amenais un mardi en début d’après-midi. Nous souhaitions partir tôt le lendemain matin, histoire de faire la route de jour, et comme ça Roby avait un peu de temps pour s’habituer à sa nouvelle maison.

Joséphine m’ouvrit la porte et m’invita à prendre un café. Elle était seule à la maison, Martin était descendu en ville pour acheter de quoi se fabriquer une serre dans le jardin. Il en avait pour la journée et ne rentrerait pas avant le soir.

C’était la première fois que nous nous retrouvions seuls tous les deux depuis mon retour. La première fois depuis plus de quarante ans que Joséphine et moi avions la possibilité de passer un moment ensemble. Nous ne disions rien, et nous contentions de siroter notre café en souriant. Ce fut elle qui brisa le silence :

« Ca fait longtemps, tu trouves pas ?

  • Toutes ces années…
  • Oui, le temps passe si vite.
  • Tu sais…» hésitai-je, avant de décider de ne pas poursuivre mon idée. 

Elle me sourit alors, et posa sa main sur la mienne. Les mots étaient inutiles. Elle savait déjà que je voulais lui dire que je n’avais jamais arrêté de penser à elle pendant toutes ces années. Même lorsque nous étions jeunes, elle avait sûrement deviné que j’étais fou amoureux d’elle. C’est moi qui ne m’en étais pas rendu compte.

Je réalisais alors que si nous avions perdu contact, c’est parce que j’avais arrêté d’écrire. Elle m’avait toujours envoyé des lettres me donnant de ses nouvelles et demandant des miennes. C’est moi qui avais commencé à prendre de plus en plus de temps pour y répondre. Puis à ne plus y répondre.

Me retrouver seul avec mon amour de jeunesse

Je l’observais, assise en face de moi. Ses cheveux n’avaient plus cette couleur de jais, mais même grisonnants ils continuaient à retomber sur ses épaules en longues boucles. Sa poitrine imposante, qui avait hanté mes nuits pendant toute mon adolescence, était toujours aussi généreuse, bien qu’elle ne soit certainement plus aussi ferme. Sa peau avait pris quelques rides et n’avait plus cet aspect lisse de la jeunesse, mais la douceur de sa main sur la mienne me ramenait des années en arrière. Combien de fois nous étions nous promenés tous les deux, main dans la main ?

En retrouvant la femme qui m'a excité étant plus jeune, mon érection renaît comme auparavant
En retrouvant la femme qui m’a excité étant plus jeune, mon érection renaît comme auparavant

Ce qui n’avait pas changé après toutes ces années, c’était son regard. Ses yeux marrons étaient toujours aussi vifs et pétillants. Ils reflétaient l’intelligence, la tendresse… Et maintenant j’y voyais quelque chose d’autre. Je ne pouvais savoir s’il avait déjà été présent dans son regard durant notre jeunesse et que je n’avais pas su le voir, mais maintenant son désir était indéniable. Joséphine avait envie de moi.

Rempli d’une joie toute adolescente, je me rendais compte que je pouvais finalement avoir ce dont j’avais rêvé toute ma vie.

Sans y penser, je pris sa nuque dans ma main et l’embrassait longuement.

Faire enfin l’amour avec mon amoureuse d’il y a 50 ans

Près de deux heures plus tard, je ressortais de chez Joséphine et Martin le sourire aux lèvres. J’avais enfin pu réaliser mes fantasmes d’adolescent. Tout excité que j’étais, nous n’étions pas allés plus loin que la table de la cuisine, renversant au passage une tasse de café qui se brisa sur le sol carrelé. Et, comme un adolescent, je ne pus retenir ma fougue bien longtemps. Une pénétration rapide mais intense s’ensuivit.

Ceci nous amusa, et malgré mon impossibilité évidente à lui donner de plaisir je ne ressentais aucun sentiment de culpabilité. Nous avions attendu ce moment tellement longtemps, il aurait été stupide de le gâcher avec des pensées aussi inutiles.

J’aurais voulu rester plus longtemps à la tenir dans mes bras, mais je devais rentrer à la maison aider ma femme à terminer le ménage. Et puis il se faisait tard, son mari risquait de rentrer.

En arrivant chez moi, je prenais ma femme dans mes bras, heureux de la voir. Je la fis virevolter, et son rire me remplit de bonheur. Joséphine était mon amour de jeunesse, mais Suzanne était la femme avec laquelle j’avais construit ma vie.

Fuir la tentation de ma nouvelle amante

Nous étions arrêtés sur une aire d’autoroute près de Clermont-Ferrand, lorsque je reçus le message. Suzanne était aux toilettes, et j’essayais de terminer un cappuccino goût noisette qui ne justifiait en rien son prix exorbitant quand mon téléphone émit un bip caractéristique. Le message de Joséphine était court : « J’ai hâte de te revoir ».

Je fus pris de court. Joséphine souhaitait que l’on se revoie ? Cela n’avait pas été juste un moment, une manière de satisfaire un besoin qui nous avait rongé pendant plus de quarante ans ?

« C’est qui ? Y a un problème ? »

Ma femme avait du voir une expression étrange sur mon visage, et elle s’inquiétait. Je la rassurai :

« Non, non. C’est Joséphine qui me dit que Roby à renverser une tasse de café qui était sur la table. Rien de bien méchant.

  • Oh ! Il faudra qu’on leur achète un nouveau set. Histoire de les remercier. »

Et voilà, je commence à mentir à ma femme… je commence à penser que je me suis mis dans une sacrée galère.

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