Une nuit seule avec plusieurs mecs dans un refuge

« T’es prête ? T’as bien tout pris ? Allez, grimpe en voiture et dors un peu, on te réveille quand on fait une pause café. » Je fais exactement ce que Fabien m’a dit et, après m’être assis sur la banquette arrière, je ferme les yeux. J’entends les autres prendre place à côté de moi. La voiture démarre, et je sens que nous nous mettons en mouvement. Déjà, le sommeil m’emporte. Je m’endors bien avant que nous arrivions sur l’autoroute.

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Un trajet mouvementé jusqu’à la montagne

Quelques instants plus tard, je suis secouée dans tous les sens.

« Allez Marie, viens prendre le café ! je te paie un croissant ! Ou tu préfères un pain au chocolat ? »

Déjà ? Mais on vient de partir !

Mes yeux s’ouvrent difficilement, je suis éblouie par la lumière. Qui a eu cette idée stupide de me pointer une lampe torche en plein visage ? Il me faut un moment pour réaliser que c’est le soleil qui brille. J’ai besoin de quelques secondes, de plus qu’il n’est plus 4 heures du matin, mais presque 8 heures. J’ai dormi plus de trois heures !

Pas bien réveillée, je sors de la voiture et titube en direction du restoroute où mes amis sont déjà entrés.

Après trois cafés, un pain au chocolat et un pain aux raisins, je me sens en pleine forme. L’enthousiasme de la bande m’a envahi aussi et je souris à pleines dents en m’imaginant le week-end qui nous attend.

Fabien et Marc étudient à la fac avec moi, et nous sommes assez proches. Les deux sont des fans de montagne, ils n’arrêtent pas d’en parler tout le temps. Où ils sont allés, où ils veulent aller, ce genre de choses. Au début, leurs conversations m’ennuyaient, mais à force de les entendre, l’envie m’a pris.

La montagne la plus haute que j’ai vue, ça doit être la butte Montmartre. Il faut dire que je suis de Cherbourg, niveau paysages alpins, ce n’est pas l’endroit rêvé. Ça ne m’a jamais dérangé, mon truc c’est la mer. Depuis que je suis petite, j’adore partir en bateau, et je ne compte même plus les fois où j’ai traversé la Manche, seule sur mon voilier.

Vite convaincue de partir avec les garçons

Mais l’envie de faire autre chose m’a prise, et quand je les ai entendus discuter de leur projet de week-end, je me suis auto invitée. Ils ont été surpris, mais je n’ai pas eu à insister beaucoup. Ils avaient l’air ravis que je me joigne à eux. Il faut dire que peu de filles viennent avec eux d’habitude.

Tu vas voir Marie, ça va te plaire. La montagne, ça déchire. Puis mon frère vient avec des amis, ils auront une guitare, ça va être sympa.

Marc est de Grenoble, et son frère vit toujours là-bas. On doit les rejoindre, pour aller passer la nuit dans un refuge perdu au milieu des montagnes, à côté d’un lac. Rien que d’y penser, ça me fait rêver.

La tête pleine d’images vues seulement sur le petit écran, je remonte en voiture, bien réveillée cette fois. C’est ainsi que je commence à distinguer les premiers sommets à l’horizon.

Des compagnons blagueurs mais bons camarades

J’étais persuadée que le frère de Marc était plus âgé. Je m’étais trompée. C’est son petit frère. Lui et ses amis ont à peine 18 ans, et portent encore des traces d’acné sur le front. Ça craint.

Sur le fond, ça ne me dérange pas vraiment, mais c’est vrai que je ne m’étais pas imaginé passer le week-end avec des gamins de 18 ans. Après tout, ils ont 5 ans de moins que moi, qu’est-ce qu’on peut avoir à se raconter ?

Je suis déçue, mais je ne me plains pas. Les montagnes sont encore plus belles que je ne me l’imaginais. Cela ne vaut pas les côtes de la Manche, c’est certain, mais c’est un paysage incroyable. Les forêts de pin interminables, les parois immenses, les prairies d’un vert intense… Je suis en admiration devant l’immensité de la nature.

Un refuge peut être l'occasion d'être au contact rapproché de plusieurs hommes
Un refuge peut être l’occasion d’être au contact rapproché de plusieurs hommes

Nous marchons depuis un peu plus d’une heure, quand Marc nous dit de faire une petite pause. Cela fait du bien. Je suis en forme, je marche bien, mais je ne suis pas contre la possibilité de m’assoir un peu pour boire un peu d’eau.

Éric, le frère de Marc, m’offre une barre de céréales. Je le remercie et, histoire de me montrer aimable et d’essayer de trouver un sujet de discussion, je lui demande s’il vient souvent en Chatte rose. Il éclate de rire. Je ne comprends pas pourquoi, et je me sens vexée.

« La chatte rose, je ne sais pas, mais la Chartreuse, oui, j’y viens tous les week-ends ! »

Un peu plus loin, Fabien et Marc sont pliés en deux. Bravos les gars, ça fait une semaine que je parle de “chatte rose”, et vous ne m’avez rien dit…

Bref moment de songes et d’évasion sans les gars

La montagne, c’est magique, mais ça monte. Beaucoup. Longtemps.

Après plusieurs heures de marche, et plusieurs pauses, nous arrivons enfin au refuge. Les garçons semblent en pleine forme, mais moi je suis lessivée. Galants, ils m’invitent à m’allonger dans l’herbe et à me reposer, pendant qu’ils préparent tout. Ne souhaitant surtout pas froisser leur égo, j’accepte leur proposition sans hésiter. Je m’asseois au soleil, et me lance dans la contemplation du grand sommet.

Le soleil brille, les odeurs des fleurs m’envahissent les narines. Je me sens bien. Calme. Heureuse. Je m’imagine dans les bras d’un bel homme musclé, sentant bon l’herbe fraichement coupée. Ses mains sur ma peau sont comme des caresses. Ses beaux cheveux longs flottent dans le vent, et il me susurre mon nom à l’oreille…

« Marie, Marie… Marie ! Oh ! Réveille-toi ! »

Les douces mains sur mes épaules me secouent, et j’ouvre les yeux. Il est là, devant moi. Torse nu. Ses cheveux ondulent sous la brise. Je ne distingue pas son visage, la lumière est trop intense. Je cligne des yeux plusieurs fois pour m’habituer à la luminosité ambiante.

Quand j’ouvre de nouveau les yeux, je le reconnais. C’est Éric. Merde.

« Marie, t’as dormi deux heures ! Allez, viens avec nous dans le refuge. On a commencé le vin, et Alex a sorti sa guitare. »

Se retrouver seule avec 5 mecs, même pas peur !

Le refuge est… coquet.

Je ne m’attendais pas à du luxe, mais je dois bien dire que je pensais que ce serait un peu plus spacieux. Il y a une table avec des tabourets, un poêle, et deux grands lits superposés. C’est tout.

Je n’ose même pas demander où je vais dormir, la réponse est évidente. Moi qui pensais avoir une chambre pour moi toute seule, je vais devoir partager mon lit. Avec deux garçons. D’ailleurs, je vais passer la nuit dans un refuge de 12 mètres carrés, perdue au milieu de la Chartreuse, avec cinq garçons.

Tout d’un coup, ma situation m’inquiète. Mais je vois Fabien m’apporter un verre avec un grand sourire :

« Allez, assieds-toi, et profite. Tu vas voir, la première nuit en refuge, c’est une expérience inoubliable ! »

Ce sont mes amis. Il ne va rien se passer. Je m’en veux d’avoir eu peur, d’avoir douté d’eux. Puis Alex entame les premières notes de Stairway To Heaven, et j’oublie tout. C’est dingue, il a 18 ans, et il connaît Led Zeppelin !

Chants et mains baladeuses… L’ambiance de la soirée se réchauffe

La soirée est incroyable. Ils avaient raison, tout est mieux en montagne. Les pâtes au sel me paraissent bien meilleures que la blanquette de veau de ma grand-mère. Le vin en cubi est tellement bon, que nous en sommes déjà au deuxième. Ou au troisième. Je ne sais plus, mais ce n’est pas important.

Alex est un dieu à la guitare. Et son répertoire est génial, j’ai l’impression qu’il m’a piqué ma playlist. Par contre, il chante faux. Ce n’est pas très grave, on chante tous faux de toute façon. On est là pour s’amuser, pas pour préparer une audition à The Voice.

Nous sommes en train de massacrer allègrement La Mauvaise Réputation de Georges Brassens, lorsque je sens une main sur ma cuisse. Éric est assis à côté de moi. Je ne m’en étais pas rendu compte. Il est à côté de moi depuis longtemps ?

Je jette un coup d’œil dans sa direction, mais il ne me regarde pas. Il chante à tue-tête.

« Sauf les aveugles… bien entendu ! »

Il hurle les derniers mots en levant les bras au ciel. Puis il repose sa main. Sur la table. Il ne me regarde toujours pas.

Je commence à me dire que j’ai rêvé, et qu’il n’a pas posé sa main sur ma cuisse. Pourtant, je me rappelle de la chaleur de ses doigts sur ma peau. Non, je n’ai pas rêvé. Mais je commence à me dire qu’il ne l’a pas fait exprès. Peut-être n’a-t-il même pas remarqué.

Dormir collée à Éric avec l’envie qu’il me baise

Il est plus de minuit, et tout le monde dort sauf moi. L’altitude, le vin, les ronflements… Coincée dans mon sac de couchage, je ne peux pas fermer l’œil.

Et puis je pense à Éric, qui est à côté de moi. Comment s’est-il retrouvé ici, je ne sais pas. Mais à présent que je suis dans ce lit, entre la paroi en pierre froide du refuge et son corps chaud et accueillant, je ne me mens plus.

Il me plaît. Je ne sais pas pourquoi, mais il me plaît. Je regarde ses pectoraux musclés se soulever lentement à chaque respiration, et je me demande quel goût peut bien avoir sa peau. Ou ce qu’il dirait, si je posais la main sur sa poitrine.

Blottie dans mon sac de couchage, je ne suis pas contre un petit coup dans les fesses par mon pote Éric
Blottie dans mon sac de couchage, je ne suis pas contre un petit coup dans les fesses par mon pote Éric

Je glisse ma main entre mes cuisses, et découvre sans surprise que je suis humide. Un orgasme m’aiderait sûrement à m’endormir. Je commence à me caresser discrètement. Je ne veux réveiller personne. Mes doigts titillent mon clitoris, et je sens le plaisir monter en moi. J’aime cette sensation, j’adore la faire durer, mais ce n’est pas le bon moment. Alors je me fais jouir rapidement, et l’orgasme qui me saisit ne m’arrache qu’un faible gémissement.

Détendue, satisfaite, j’ouvre de nouveau les yeux. Il fait sombre dans le refuge, mais la lune brille dans le ciel, et les fenêtres n’ont pas de volets. Dans la pénombre, je distingue parfaitement les yeux ouverts d’Éric, à quelques centimètres de mon visage. Il me semble qu’il me sourit, mais je n’en suis pas certaine.

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